Inspiré de la slow food, le slow tourisme s’impose comme la nouvelle façon de voyager. Le slow tourisme, ou slow travel, est l’art de voyager lentement pour vivre des vacances authentiques, dépaysantes et faire des rencontres spontanées. Le mouvement favorise non seulement les transports écologiques, l’économie locale, mais aussi la protection de l’environnement. Comment organiser vos slow vacances ? Hortense vous livre 9 conseils pratiques pour prendre votre temps.
1 - Voyager lentement en car ou en train
L’avion, c’est évidemment le moyen de transport le plus rapide et le plus pratique pour parcourir de longues distances. En dehors des raisons écologiques, notamment du bilan carbone tant décrié, voyager en avion ne permet hélas pas vraiment d’apprécier les paysages. Au-dessus des nuages, vous ne verrez probablement ni relief, ni village, mis à part au décollage et à l’atterrissage. Le trajet est parfois même expéditif, à en perdre la notion du temps…
Le slow tourisme met, lui, un point d’honneur à privilégier les modes de transport les plus écologiques : le train et le car. Fort heureusement en France, le réseau des trains est bien desservi (TER, TGV, Eurostar, Thalys). Toutes les grandes et moyennes villes, toutes régions confondues, sont reliées entre elles, jusqu’à l’étranger.
Un voyage en train ou en car, c’est surtout l’occasion de découvrir un petit bout du pays et d’observer des paysages que vous n’auriez jamais vu de là-haut, en avion : champs de marguerites, plaines d’élevage, coteaux viticoles, lacs et montagnes sur fond de coucher de soleil…
Impatient d’arriver ? Rien ne presse, le trajet aussi long soit-il, vous octroie une parenthèse enchantée pour rêver et fantasmer votre destination de voyage. Relâchez la pression et déconnectez. Les vacances peuvent enfin commencer…
2 - Réserver un hébergement eco-friendly
Envie de vacances plus authentiques et écoresponsables ? Pratiquer le slow travel, c’est être justement sensible à son empreinte écologique et se loger autrement. Exit les grandes chaînes d’hôtels, les établissements très touristiques et les locations saisonnières impersonnelles. Place aux maisons d’hôtes écoresponsables, aux écolodges, écogîtes et hôtels écologiques.
Ces hébergements tout confort, éco-conçus, intégrés dans le paysage sont exemplaires dans leur gestion de l’énergie et des déchets, entre autres. Ils répondent à des critères écologiques au service d’un tourisme durable, plus respectueux de l’environnement.
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Au contact de vos hôtes, originaires du coin, l’expérience est d’autant plus enrichissante. De précieux conseils et informations vous sont donnés : transports, activités dans la région, meilleures tables, lieux insolites et points de vue à ne surtout pas manquer…
3 - Rester plus longtemps sur place
Pour découvrir davantage la région où vous avez décidé cette année de poser vos valises, pourquoi ne pas prolonger l’expérience de quelques jours supplémentaires ? Réservez deux semaines plutôt qu’une, ou envisagez un retour flexible, à la date et aux horaires de votre choix ! Bien sûr, rien ne vous oblige à épuiser tout votre solde de congés. L’essentiel est de vous accorder du temps pour saisir et apprécier l’atmosphère unique qui règne sur place.
Retour aux fondamentaux avec le slow tourisme qui vous apprend non plus à visiter un lieu, mais à vivre au rythme local. L’objectif ? Vous imprégner de l’endroit où vous passez vos vacances et de son ambiance. Pour certains, le slow travel peut même être considéré comme une philosophie de vie qui consiste à faire comme chez soi, tout en adoptant les habitudes et coutumes locales.
4 - Prendre le temps de se reposer
Soyons honnête, voyager fatigue. Le décalage horaire, la perte de repères, l’organisation du séjour et la découverte d’un nouvel environnement peuvent mettre à mal votre santé physique et mentale. À vouloir courir dans tous les sens, vous allez vous épuiser. Ironie de la situation, votre séjour surbooké risque de perdre sa vocation première ; celle de vous ressourcer.
Besoin de ralentir le tempo ? Et si cette fois, vous voyagiez autrement, à votre rythme ? Le slow tourisme vous épargne la fatigue au retour des vacances et vous offre du temps pour vous.
Faire la grasse matinée, rester à table pendant des heures, bouquiner, flâner, observer la nature : ces exemples de slow tourisme peuvent étrangement vous rappeler votre dernier week-end à la maison. Accordez-vous ces moments de répit à travers des plaisirs simples. Les vacances sont l’occasion de vous refaire une santé bien méritée.
5 - Découvrir un bout du pays autrement
Le slow tourisme, ce n’est pas seulement un choix, mais un état d’esprit où le voyage sert d’expérience. Une philosophie aux antipodes du tourisme de masse, frénétique et superficiel.
Voyager lentement, c’est aussi sortir des sentiers battus, s’évader, découvrir la gastronomie et la culture locale. Avec plus sérénité et de patience, le voyage vous ouvre de nouvelles portes pour tisser des liens avec des habitants, pratiquer des activités insolites et découvrir d’autres facettes d’un territoire.
Un exemple de slow tourisme ? Partout en France, les initiatives de tourisme alternatif et durable se multiplient :
- les slow tours en train (train d’Artouste et train jaune au cœur des montagnes pyrénéennes) ;
- le slow tourisme fluvial au fil de l’eau (canal du Midi, entre terre occitane et mer Méditerranée) ;
- le slow tourisme rural (ranch de villégiature, œnotourisme en Côte-d’Or à la découverte des terroirs paysans).
Une chose est sûre, avec ces destinations d’exception, ces panoramas à couper le souffle et ces activités atypiques… Le slow tourisme renoue avec l’art de voyager !
6 - Programmer moins d’activités à la journée
Vous êtes du genre à tout programmer à l’avance et à optimiser votre temps ? De toute évidence, à ce rythme, vous n’aurez pas le temps de tout voir, ni de tout apprécier. Mais bonne nouvelle, vous pouvez tout à fait passer vos vacances plusieurs fois au même endroit et remettre le couvert par exemple l’année prochaine.
Cette année, sortez du cadre et voyagez autrement. Réduisez d’abord le nombre d’arrêts de votre voyage en itinérance ou le nombre d’activités sur place. Prévoyez ensuite des journées off dans la semaine, sans aucune activité ou destination particulière. Retirez enfin vos œillères. Votre guide touristique est certes pratique, mais un brin prévu d’avance.
À vous les bancs des places publiques, les terrasses de cafés, les déambulations sans but précis, les rencontres spontanées, les randonnées en pleine nature, la contemplation et la méditation… Le tourisme durable privilégie la qualité à la quantité.
7 - Voyager librement, sans contraintes
Avec le slow tourisme, le temps n’est plus une contrainte. Notre conseil Hortense : abandonnez votre to do list pour lâcher prise. Gardez toutefois sous le coude quelques excursions et échappées belles, histoire de ne rien regretter.
Pas de prise de tête, ni de montre en main, suivez vos envies du moment et saisissez les opportunités qui s’offrent à vous. En ayant le champ libre, vous verrez, tout est plus facile. Vos vacances n’ont plus du tout la même saveur ; plus riches, plus intenses et en même temps beaucoup plus simples.
Voyager lentement, c’est enfin faire preuve d’ouverture d’esprit et sortir de sa zone de confort, en laissant place à l’imprévu. Une rencontre, un événement, un détour peuvent changer la donne. Et l’aventure ne fait que commencer…
8 - Choisir ses excursions de slow tourisme
Une destination n’est jamais la même lorsque l’on voyage lentement. La vie, les activités, les événements locaux donnent une tout autre tournure au voyage.
Ces exemples de slow tourisme en France seront peut-être pour vous plus parlants :
- promenade à cheval en Camargue ;
- balade contée dans la forêt de Brocéliande ;
- visite de caves sur la route des vins ;
- atelier de cuisine provençale.
Pour vivre une expérience unique, entourez-vous d’un guide local, en petit groupe. En quelques heures d’atelier ou de visite, vous apprendrez ici et là les légendes et l’histoire d’une région. Vous goûterez les produits du terroir. Vous explorerez la nature d’un tout autre point de vue…
Ces activités éloignées de votre routine, sont chères aux populations locales, à leur mode de vie et à leurs traditions. Le slow tourisme profite ainsi aux habitants, aux territoires et à l’économie locale, plus qu’aux grands sites touristiques et tours opérateurs.
9 - Se déplacer à pied ou à vélo
Envie d’explorer la région autrement ? Un conseil : montez à vélo ou marchez le temps du trajet, surtout si vos points A et B ne sont pas si éloignés. Le slow tourisme privilégie les mobilités douces au tout automobile, pour mieux apprécier les paysages et réduire en même temps votre empreinte carbone.
À pied ou à vélo, tout est permis, notamment faire escale dans un restaurant ou une échoppe, découvrir la vie d’un quartier, acheter un souvenir, aborder les passants et demander son chemin, et pourquoi pas se faire des amis.
Besoin de vous challenger et de parcourir plusieurs centaines de kilomètres à pied ou à vélo ? Le cyclotourisme et le trekking séduisent chaque année de plus en plus de cyclistes et de marcheurs avertis ou amateurs. Voici d’ailleurs quelques exemples de slow tourisme :
- la Loire et ses châteaux à vélo ;
- la ViaRhôna à vélo le long du Rhône ;
- le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ;
- la randonnée des volcans d’Auvergne.
Avec ces 9 conseils pour voyager lentement, Hortense vous invite maintenant à pratiquer le slow tourisme à votre propre rythme. Réservez votre hébergement de charme avec Hortense, plateforme de voyage éco-responsable !
