Le tourisme durable prend des formes diverses et variées : du tourisme rural à l’humanitaire, en passant par le tourisme équitable et solidaire… Leur point commun ? Agir pour le développement durable, notamment préserver les ressources naturelles, soutenir l’économie locale et encourager la tolérance interculturelle. Mais concrètement, comment pratiquer le tourisme durable ? En adoptant quelques bonnes pratiques pendant vos vacances, il est tout à fait possible de réduire votre empreinte écologique… Mais pas seulement ! Le point avec Hortense.
1 - Voyager près de chez soi
Avec le tourisme durable, inutile de partir en tour du monde pour prendre du bon temps en vacances. En France, il y a de quoi faire entre mer et montagnes, villes et plaines agricoles, parcs naturels, monuments historiques et gastronomie… Alors, profitez-en !
Un séjour en France vous permettra de (re)découvrir une région, une ville et ses traditions locales. Vous seriez peut-être même surpris du potentiel de votre propre territoire. Amusez-vous ainsi à lister les lieux insolites, les expériences et les activités phares que vous aviez toujours remis à plus tard.
Même si vous voyagez près de chez vous, rien ne vous empêche de dormir ailleurs, de réserver un hôtel ou une maison d’hôte… L’occasion de prendre votre temps et d’aiguiser votre regard sur cette si belle nature qui vous entoure.
Besoin d’un coup de main ? Hortense a sélectionné pour vous la crème de la crème : des écolodges, hôtels et chambres d’hôtes écoresponsables au choix.
2 - Soutenir l’économie locale pour un tourisme durable
Le tourisme durable fait la part belle aux producteurs, artisans et commerçants locaux, loin du tourisme de masse. Et devinez quoi ? Ce geste solidaire contribue aux retombées économiques locales et à créer sur place des emplois directs et indirects.
Faites un tour au marché du coin, rencontrez du beau monde, consommez local et encouragez les communautés d’accueil. Le tourisme écoresponsable s’en portera bien mieux, grâce à votre générosité ! Hortense vous fait confiance sur ce point.
Vous pouvez également faire appel à des acteurs du tourisme engagés : des agences de voyage éco-responsables, des hébergements écologiques et labellisés (labels Green Globe, La Clé Verte, Écogîtes…) et des guides locaux ayant une parfaite connaissance du territoire. Ces professionnels vous proposeront alors des destinations touristiques authentiques, en dehors des sentiers battus et au service du développement local.
3 - Réserver un hébergement écologique
Soucieux d’un tourisme plus juste et respectueux de l’environnement ? Pour vos prochaines vacances, commencez par réserver un hébergement écologique chez l’habitant, en gîte, maison d’hôte ou chambre d’hôtel !
De plus en plus d’hôtels engagent des démarches environnementales, dans l’objectif de limiter leur production de déchets, leur consommation d’eau et d’énergie. Les écogîtes sont d’autant plus investis en matière d’écoconstruction, de gestion exemplaire des ressources et des déchets.
À votre échelle, vous pouvez vous aussi réduire votre empreinte écologique, et notamment :
- refuser l’entretien quotidien de votre chambre par le personnel de l’hôtel ;
- accrocher vos serviettes pour les réutiliser tout au long du séjour ;
- utiliser vos propres produits d’hygiène et de beauté solides ;
- préférer les douches aux bains ;
- éteindre la lumière en quittant votre chambre ;
- éviter d’allumer à tout-va la climatisation ou le chauffage.
À la recherche d’un logement écoresponsable ? Hortense vous accompagne dans votre recherche d’hébergement écologique, maison d’hôtes de charme familiale ou petite structure pour dormir paisiblement. Hortense est votre nouvelle alliée du tourisme durable.
4 - Limiter ses impacts sur l’environnement
Ne faites pas comme tous ces touristes qui consomment en vacances dix fois plus d’emballage, d’eau et d’énergie qu’à la maison. Être en vacances ne veut pas dire mettre de côté ses bonnes habitudes. Chaque geste visant à limiter son empreinte carbone est au contraire utile et bienvenu !
Les conseils d’Hortense pour pratiquer un tourisme vert et responsable ?
- Consommez des produits zéro déchet, sans emballage.
- Utilisez un tote bag pour faire vos courses.
- Recyclez vos déchets en plastique, en verre et en carton.
- Emportez une gourde d’eau isotherme partout avec vous.
- Mangez local et sur place, plutôt qu’à emporter.
- Roulez en voiture électrique ou prenez les transports en commun.
5 - Manger et acheter local
La meilleure manière de découvrir une ville, une région, un pays et sa culture, c’est de goûter ses spécialités gastronomiques et ses produits locaux. Les plaisirs culinaires font évidemment partie du voyage. Hortense en sait quelque chose…
Choisir en plus des aliments produits localement contribue à favoriser les circuits-courts ; un cercle vertueux pour la planète, les producteurs et les consommateurs ! Renseignez-vous sur les conditions de fabrication des produits, comme vous le feriez au quotidien pour acheter un fromage de chèvre, une bière artisanale, ou un service d’assiettes en céramique.
Manger et acheter local sont aussi les meilleurs moyens de soutenir le commerce équitable et de participer au tourisme durable, loin des circuits industriels. Préférez les fabrications artisanales Made in France et évitez à l’inverse les souvenirs gadgets en plastique, importés et acheminés par camion, bateau ou avion.
6 - Programmer des activités de slow tourisme
Quand on visite une destination où l’on sait pertinemment qu’on ne retournera pas, on est tenté de multiplier les activités touristiques des tours-opérateurs pour ne rien rater. Résultats : les visites express sont survolées et on en revient plus fatigué qu’au départ.
Pour mieux profiter de votre séjour, Hortense vous suggère de lever le pied et d’organiser une semaine de slow tourisme, plus légère qu’à l’accoutumée. L’objectif ? Tout simplement voyager autrement, en laissant place aux moments de détente, aux flâneries, aux déambulations sans but précis, à la rencontre de la population locale…
Sur place, respectez les habitudes et les coutumes locales. Privilégiez aussi des activités en extérieur, non-motorisées, neutres en émissions de CO2, comme :
- les balades à pied, à vélo ou à cheval ;
- les randonnées, le trekking, l’escalade, les via ferrata ;
- le canoë, le paddle, la baignade ;
- les raquettes, le traîneau à chiens…
De nombreuses randonnées et itinéraires à vélo en France vous permettront d’admirer à votre rythme les paysages, de découvrir la faune et la flore locales, tout en préservant la biodiversité.
7 - Privilégier les mobilités douces et alternatives
Pratiquer le tourisme durable, c’est aussi limiter son empreinte carbone. Cela tombe bien, car pour voyager en France, il n’est pas nécessaire de prendre l’avion. D’ailleurs, le train est bien plus écologique et produit 10 fois moins de CO2 que l’avion. Cerise sur le gâteau, toutes les régions de l’hexagone (ou presque) sont desservies par le TGV. Et pour voyager en Europe, ne manquez pas l’Interrail, aussi épique soit-il, et le train de nuit qui a lui aussi son charme.
Une fois arrivé à destination, vous pouvez aussi pratiquer le slow tourisme à vélo pour prendre le temps de découvrir votre région de prédilection.
Dans la palette des transports zéro carbone, il y a aussi le vélo électrique (notre moyen de transport préféré d’Hortense) ; une bonne alternative au vélo classique pour rouler vite et sans effort ! Certaines agences de voyage se sont d’ailleurs spécialisées dans la location de vélo « one way » et le transfert de bagages étape par étape.
Pour enfin adopter un mode de déplacement alternatif à la voiture, étudiez le réseau local de transports en commun, louez une voiture électrique ou en autopartage.
Même si la voiture est pratique, n’oubliez pas qu’elle peut parfois devenir un fardeau : carburant et stationnement payants, embouteillages, stress et fatigue du voyage…
8 – Donner du sens à ses vacances
Il y a 30 ans, on partait en vacances pour se reposer. Aujourd’hui, les vacances peuvent être synonymes d’immersion, de partage et d’apprentissage. L’idée est de donner du sens à ses vacances, en se rendant utile à travers un objectif bien précis, comme :
- participer à un chantier solidaire ou un projet humanitaire organisé par une association ;
- s’immerger dans une communauté à la découverte d’un mode de vie ;
- apprendre de nouveaux savoir-faire en stage (apiculture, fabrication de meubles, jardinage biologique, ou cuisine locale par exemple) ;
- voyager au service de la nature (activités de préservation des paysages et des espèces) ;
- déconnecter pour éveiller ses sens (semaine de yoga et de méditation, stage de survie par exemple).
Le tourisme écoresponsable vous invite à vous couper du quotidien et à réaliser le plus beau des voyages, à l’étranger ou en France… Car le slow tourisme se pratique aussi près de chez vous : séjour à la ferme en Bretagne, retraite méditative en Ardèche, stage de fabrication de fromage dans les Pyrénées…
Les différentes formes de tourisme écoresponsable
Vous l’avez compris, la pratique du tourisme durable se doit d’être « supportable à long terme sur le plan écologique, viable sur le plan économique, équitable sur le plan éthique et social pour les populations locales » (Organisation mondiale du tourisme).
Il existe ainsi plusieurs manières de faire du tourisme écoresponsable :
- le tourisme responsable pour réduire au maximum son empreinte environnementale ;
- le tourisme équitable pour rémunérer les populations locales de manière juste ;
- le tourisme rural (ou l’agrotourisme) pour rencontrer les producteurs et découvrir leurs conditions de vie et de travail ;
- le tourisme solidaire pour contribuer à la réalisation de projets de développement ;
- le tourisme communautaire pour des vacances en totale immersion dans la vie locale ;
- le tourisme humanitaire pour améliorer les conditions de vie des populations locales ;
- le tourisme social pour rendre accessible les vacances à tous les groupes de la population.
Le tourisme durable ne s’arrête donc pas uniquement à un tourisme dit vert et écologique. Il favorise aussi l’expérience, le sens et le vivre-ensemble. Le tourisme écoresponsable se veut même utile, social, décarboné, aussi bien à l’autre bout du monde qu’à côté de chez soi !
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